Amanda 1/3

"J'ai passé la journée avec une meuf terrible! Une bitch de magazine, beaucoup plus bonne que la plus bonne de tes copines"

En deux mots simples, Amanda est incroyablement bonne. Un mètre soixante quinze de grâce et de volupté, de voix rocailleuse et de rires explosifs. Peau délicieusement métissée. Regard vert. Bouche immense. Amanda parle vite. Comme un Américaine. Et moi j’essai de suivre. Elle me raconte son école de théâtre. Son shooting photo de la semaine prochaine. Elle parle de boxe et bois et fume sur mon joint. Le Dj, un petit Français comme moi, est entrain de mixer Black paper brown de Roni Size (Reprazent!). Tous le monde bouge sauf elle qui parle et moi qui l’écoute. Elle me dit qu’elle est stoned et que c’est de ma faute. Nous rions ensemble et elle me touche furtivement le bras. J’hallucine mais reste cool. Ice cold. Je lui dis que je suis un French agent secret et elle se marre. Et puis je me lance. Je lui dis qu’elle est belle et que j’ai envie d’elle. Elle éclate de rire puis me regarde les yeux mi clos. Je lui dis que si elle voulait de moi je serais heureux et je saurais lui faire l’amour avec passion. Oh my god ! Et elle éclate à nouveau de rire et moi je bande de bonheur.

Mais la vérité, c’est que je commence à être complètement bourré. En plus nous sommes au fond du cul de Londres à Brixton (Enfin je dis ça parce que j'habite à Finbury Park). Plus de thune et plus de métro. Plus qu’à tenter le tout pour le tout. Je lui dis mon état d’ébriété. Lui promet qu’elle mérite de me consommer quand je suis sobre. J’insiste sur le fait que je suis très comestible mais que je dois la quitter sur le chant pour me préparer à notre prochain rendez vous. - You call me… Me dit t’elle, à trois millimètres de la bouche avant de me donner une carte. Je l’a prend et l’instant d’après, je m’entends lui dire en Français qu’elle peux me faire confiance. Et puis je quitte la fête.